Jésus-Christ nous a donnée la prière du Notre Père :
Notre Père qui es aux cieux,
que Ton Nom soit sanctifié,
que Ton Règne vienne,
que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
et ne nous soumets pas à la tentation
mais délivre-nous du mal.
Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne,
la puissance et la gloire pour les siècles de siècles.
AMEN
Remarque : La traduction littérale de « ne nous soumets pas à la tentation » est « ne nous fais pas entrer en tentation ».
Dans cette prière que Jésus nous a enseignée, la première demande est de sanctifier Dieu et la seconde demande est de Le prier pour que Son Règne vienne.
Le règne de Dieu n’est pas le règne des droits de l’homme. Une idéologie étant un ensemble d’idées attrayantes mais éloignées de la réalité, ces droits de l’homme sont bien une idéologie car elles ont été pensées par une minorité d’hommes à la révolution sous l’impulsion de la franc-maçonnerie et ne repose pas sur la réalité de la vie. En effet, quand un bébé naît, ce ne sont pas les droits du bébé qui le font vivre mais l’attention, la responsabilité et l’amour de ses parents, comme la création et l’Amour de Dieu nous font vivre. Quand bébé grandit, ce ne sont pas ses droits qui le font grandir mais les devoirs et aptitudes que ses parents lui apprennent au fur et à mesure de sa croissance. Au contraire quand l’accent est mis sur les droits, l’homme devient irresponsable. Ainsi les cabinets de médecins doivent mettre des panneaux pour indiquer que la secrétaire n’est aucunement responsable des temps d’attente, celle-ci se faisant agresser régulièrement car les soins sont devenus un droit et donc les gens ne sont plus capables d’attendre et exigent ce droit. Logiquement ce sont les gens tombés dans l’assistanat qui crient le plus car ils ont perdu la notion de responsabilité. Je ne juge pas ces personnes mais critique cette bourgeoisie révolutionnaire ayant mis ce système en place pour mieux contrôler l’état et le peuple à leur fin. Ainsi les droits de l’homme font marcher la société sur la tête : les droits, les législations ne sont plus une aide, un régulateur, un moyen pour construire une société juste mais un but, le droit est devenu le but et non plus un outil utile à toute société ; au contraire l’amour, la foi, la prière, la responsabilité, l’engagement, la fidélité, les devoirs, les sentiments nobles qui étaient des buts de la vie des chrétiens sont devenus de simples moyens optionnels utilisés quand la réalité de la vie nous rattrape et que l’on n’a plus d’autres recours. Ces vertus sont chassées quotidiennement de notre être par la propagande et même reléguées dans la sphère privée pour ce qui concerne la prière et le domaine de la foi alors que ce sont les fondements de notre être et de notre civilisation.
Les droits de l’homme ont été créés pour détruire le catholicisme, sinon les révolutionnaires auraient choisis les dix commandements de Dieu, le décalogue. Et ceci donne une civilisation mortifère. Les états n’ont jamais autant tué au nom de la nation depuis la signature des droits de l’homme car plus rien n’arrête l’homme, ses droits lui donnent justification à tout car les droits sont dans leur droit, la fin justifie les moyens, plus rien n’arrête les droits de l’homme : massacres au nom de la révolution dès le début pour mettre la population au pas, guerres sous Napoléon, guerres 14-18 et 40-45, harkis massacrés en Algérie car on les a abandonnés aux mains du FLN, et maintenant toutes les guerres faites à travers le monde au nom des droits de l’homme et pour contrôler les matières premières : le Koweït, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Ukraine étant les derniers exemples. En 1500 ans, sous le régime royal moins de 2 millions de français sont morts dans les guerres; sous le régime irresponsable républicain, en moins de 100 ans, deux millions de français sont morts pour la France. Les moyens techniques de destruction ont été certes amplifiés mais rien que les guerres de Vendée et les colonnes infernales ont fait plus de 200 000 morts avec les même moyens techniques que sous la monarchie, idem avec les guerres napoléoniennes avec 1 million de morts français suivi de la guerre de Prusse. La république, pourtant encore une des premières puissances mondiales, a montré une certaine irresponsabilité dans la gestion des conflits au nom de son idéologie toute puissante. Il ne faut pas oublier qu’en 1789, même si l’état français était surendetté suite au financement de la guerre pour l’indépendance des Etats Unis avec La Fayette, la France était le pays le plus riche au monde et la première puissance militaire au monde avec un savoir faire et un niveau d’éducation inégalable. Ainsi de 1780 à 1789 a lieu un mouvement démographique naturel fortement excédentaire : 8 917 000 naissances pour 7 850 000 décès, l’année 1789 présente même le plus grand solde positif de +162 000 (le dynamisme de l’économie française sous Louis XVI de jean-Pierre Poussou,/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1989_num_40_6_409180). La mauvaise récolte de 1788 a fait monter le prix des aliments de base mais c’était conjoncturel et non structurel. Au contraire, Le niveau de vie des français a baissé de 40% entre 1789 et 1815 (source Claude Fouquet, historien, ancien ambassadeur, invité par radio courtoisie le 5 mai 2015). Aujourd’hui en moyenne les enfants aux Etats-unis savent moins lire et écrire qu’en France avant la révolution.
Maintenant, on apprend à l’homme à être irresponsable en matière de sexualité : le plaisir avant tout. Un homme obsédé sexuellement est facilement contrôlable, il passera son temps à assouvir ses instincts. Une propagande continue est menée pour la pilule contraceptive et abortive. La généralisation de ces techniques artificielles déresponsabilise l’homme face à ses pulsions et diminue donc l’apprentissage de la volonté de l’homme et donc sa capacité à être responsable. Pire, la banalisation de l’avortement produit 220 000 meurtres par an. Au nom de l’égalité, on peut tout, y compris tuer son prochain. Là est le véritable cancer de notre société, c’est pire que la guerre, une guerre sans cris perceptibles, une guerre menée dans les blocs opératoires, une guerre contre nos bébés, quelle bravoure ! Aucune société dans le monde n’a jamais été aussi ignoble que la nôtre. 220000 enfants par an que l’on ne va pas éduquer pour préserver un certain confort de vie et au nom de l’idéologie égalité homme-femme. 220000 adolescents par an qui ne vont pas apporter leur jeunesse et le renouveau dans notre pays. 220000 adultes par an qui ne vont pas contribuer à l’essor de notre pays et à son rayonnement à travers le monde. Au mieux de cela, nous préférons l’immigration de masse qui va générer du chômage ou enrichir le portefeuille de nos grands patrons de groupes BTP par le travail au moindre coût et même clandestin. Sarkozy voulait sélectionner l’immigration sur un critère d’élitisme et dépouiller les pays africains de leurs élites et entraîner des déstabilisations. Ainsi nous voyons de plus en plus d’internes étrangers, de futurs médecins et chirurgiens, dans les hôpitaux. Au nom des droits de l’homme, nous encourageons la dissolution de notre culture, notre mort culturelle au profit du multiculturalisme générateur à court, moyen et long terme de conflits. Toute personne désirant imposer sa religion en France à long terme est la bienvenue chez nous et est même logée, nourrie et soignée gratuitement au nom des droits de l’homme, ce sont des voix électorales à terme pour le parti, là est l’unique but. Nous préférons tuer notre culture au nom de l’égalité des cultures et alimenter en voix le parti politique au lieu de faire rayonner notre culture dans le monde. La conséquence est que les pays nous regardent maintenant soit comme une proie à coloniser ou à acheter, soit comme un pays asservie aux Etats-Unis via les institutions européennes. Pourtant même si notre culture n’est peut-être pas la meilleure, elle apporte sa note dans le concert des nations du monde, alors ne la bradons pas, défendons là, élevons là et n’en faisons pas la proie des prédateurs. Les chrétiens du Moyen Orient nous attendent. Là est notre devoir.
Comme vu précédemment, les droits de l’homme ont été institués pour remplacer les dix commandements et par ricochet tuer le catholicisme. Ensuite, comme cet objectif est inatteignable, les révolutionnaires ont décidés de tuer la France première née de l’Eglise grâce à l’intervention de Clovis, Sainte Clotilde et Saint Rémi (L’expression actuelle est France fille aînée de l’Eglise). Les preuves actuelles sont la dissolution dans l’Europe où la France a perdu sa souveraineté. Le responsable de l’enseignement supérieur dit que la France n’a jamais réellement existé, on veut détruire son histoire dans les manuels scolaires, ne plus enseigner Jeanne d’Arc.
La propagande pour l’avortement, l’euthanasie et le mariage pour tous vise à détruire les lois naturelles et la famille, dernière cellule de l’homme contre le totalitarisme. C’est la forme moderne du totalitarisme : idéologie attrayante car elle donne la toute puissance au désir de l’homme mais mortifère car elle détruit la responsabilité, la dignité et elle remplace la force naturelle de l’homme puisée dans la famille et son apprentissage de la volonté par une autre force qui est celle de l’état tout puissant. Ainsi l’individu se retrouve seul et désarmé devant ce monstre étatique qui est devenu son seul salut, projet d’inspiration rousseauiste et révolutionnaire. Les divertissements plutôt malsains nombreux et variés de notre société endorment nos résistances, façonnent nos esprits et ne nous laissent plus le temps de prier, de se réunir en société ou de réfléchir.
Face à ce totalitarisme, c’est bien la venue du règne de Dieu que nous prions. La dignité et le véritable bonheur de l’homme passe par le règne de Dieu dans nos cœurs et non par le règne de l’homme sur l’homme. Ne nous laissons pas entraîner dans des révoltes hasardeuses, ne prenons pas les armes des révolutionnaires qui ont régné par la terreur et maintenant par le contrôle de la pensée. Ne croyons pas non plus en la République et en ses partis quels qu’ils soient : c’est perdre son temps, mettre notre espérance dans une idole et faire moins de place à la prière. De toute façon il n’y a que des gens bien dans les partis, leur travail consiste à plaire pour qu’on vote pour eux, c’est le principe de la république, elle procède de l’idolâtrie. La république est née pour tuer le catholicisme et le royaume de Dieu, faisons avec mais ne l’aidons pas, ne faisons pas de zèle. Le seul remède donné par le Christ est la prière, rien que la prière, et ensuite l’annonce de la bonne nouvelle, nous devons prier Notre Seigneur pour qu’il règne d’abord dans nos cœurs. Sous l’inspiration de Saint Rémi et de Sainte Johanne d’Arc, nous prions pour que la France devienne le royaume de Dieu. Ce n’est pas une utopie, c’est une demande pressante que nous adressons au Père afin qu’il hâte son Royaume. Çà s’est passé en 1429 avec Sainte Johanne d’Arc âgée seulement de 17 ans, pucelle formée auparavant à partir de 13 ans par Saint Michel, Sainte Catherine d’Alexandrie vierge et martyre à 18 ans, et Sainte Marguerite d’Ecosse. Aussi, nous pouvons être assurés que Dieu interviendra d’autant plus vite pour sauver la France que nous le prions. Comme le Père est patient, il nous laisse du temps pour nous convertir avec les très nombreux appels à la prière de la très sainte Vierge Marie. Jésus nous demande de Le prier pour hâter Son royaume en vue de notre salut. Plus cette prière viendra du plus fond de notre cœur, plus elle atteindra le Cœur de Dieu, la relation à Dieu est une relation d’Amour. Dieu a la puissance de transformer le mal en bien, faisons Lui confiance, notre principal péché est de ne pas Lui faire confiance, Lui le Tout Puissant d’Amour qui ne veut que notre salut, c’est un Père. S’il faut passer à l’action comme Sainte Johanne d’Arc l’a commandé, Notre Dieu nous fera signe, restons vigilants, car il fait toujours participer l’homme à son Œuvre, nous sommes aimés de Lui et Il veut que l’on participe à sa création par notre volonté. Dieu respecte la liberté des hommes et est long à la colère. Ce sera l’Œuvre de Notre Dieu qui appliquera Lui-même Sa Justice, ensuite seulement il s’appuiera sur les sans grades pour son règne. En attendant, prions et travaillons à sauvegarder ce qui reste de l’Eglise. Dieu battit en s’appuyant sur le reste et non sur les puissants.
Luc Cuisinier
Clément d’Alexandrie nous a conservé un mot du Seigneur qui ne figure pas dans les Évangiles : « Demandez les grandes choses et Dieu vous accordera les petites. » Vous priez mal, dit le Seigneur Jésus. Vos prières se meurent toujours dans la sphère de votre petit « moi », de vos besoins, de vos difficultés, de vos désirs. Demandez les grandes choses : la Gloire et le Règne du Dieu tout-puissant, le don des grandes grâces, pain de vie et miséricorde infinie de Dieu, dès maintenant, dès ici-bas, dès aujourd’hui. Ce n’est pas à dire que vous ne puissiez exposer à Dieu vos pauvres nécessités personnelles. Mais elles ne doivent pas déterminer votre prière. Car c’est votre Père que vous priez. Il sait tout. Il sait, avant qu’ils le lui demandent, de quoi ses enfants ont besoin. Et il ajoute aux grandes grâces ces petits dons. Jésus dit : « Demandez les grandes choses et Dieu vous accordera les petites. » L’oraison dominicale nous apprend à demander « les grandes choses » .
Partout où des hommes osent, au nom de Jésus, prier avec une confiance d’enfants le Père céleste de révéler sa Gloire et de leur accorder dès ici-bas le pain de vie et l’annulation des dettes, là se réalise dès maintenant, au fort du péril permanent de défection et d’apostasie, le Règne souverain de Dieu sur la vie de ses enfants.
J.Jérémias,
Paroles de Jésus, Le sermon sur la montagne, le Notre Père,
Ed. du Cerf, 1967